Aire (ou zone) de transition – l’aire de transition est un moment crucial du triathlon. La première transition, appelée T1, est celle entre la natation et le cyclisme et la deuxième, T2, entre le cyclisme et la course à pied. Il est interdit de monter sur son vélo dans l’aire de transition; il faut courir jusqu’à la ligne d’embarquement avant d’enfourcher le vélo et y descendre avant d’entrer dans la zone au retour. Les athlètes doivent attacher leur casque avant de toucher à leur vélo, et le casque doit demeurer attaché jusqu’à ce que le vélo soit rangé dans son support.
Barres aérodynamiques – les barres aérodynamiques sont des poignées montées au centre du guidon grâce auxquelles les athlètes peuvent conserver une position plus aérodynamique. Dans les courses à sillonage autorisé, les barres ne doivent pas dépasser les poignées de frein et être jointes à l’avant. Les athlètes à l’avant d’un peloton peuvent s’appuyer sur leurs barres, mais les athlètes en milieu ou en fin de peloton qui le font courent un risque, car il est difficile de manoeuvrer rapidement dans cette position.
Combinaison de triathlon – la plupart des athlètes portent un maillot de bain une pièce aux jambes raccourcies et doté d’un chamois. À des fins d’égalité entre les sexes et de sécurité, les triathlètes doivent couvrir leur torse dans les portions de vélo et de course à pied. Les règles régissant les uniformes sont plus sévères dans les compétitions de niveau international.
Combinaison isothermique – les athlètes ont le choix de porter une combinaison en néoprène si la température de l’eau est inférieure à 20o Celsius. Non seulement cette combinaison garde au chaud, mais elle accentue la flottabilité dans l’eau.
Épreuve de sprint individuelle – la première épreuve de triathlon des Jeux du Canada est un triathlon individuel comprenant 750 mètres de nage, 20 kilomètres de vélo et 5 kilomètres de course à pied. Les athlètes peuvent tenter de s’aider à la nage et en vélo selon leur position dans la course. Les stratégies d’équipe ne fonctionnent pas toujours comme prévu puisqu’elles sont affectées par les autres athlètes, les conditions météorologiques et les imprévus.
Épreuve par équipe – des équipes de trois athlètes du même sexe participent à cette épreuve sous forme de relais. Chaque athlète fait 300 mètres de nage, 7 kilomètres de vélo et 2 kilomètres de course à pied avant de donner le relais au prochain membre de l’équipe.
Pédales à clips – dans la partie vélo, les athlètes portent des chaussures spéciales munies de crampons qui s’agrippent à un ressort sur la pédale. Les athlètes peuvent ainsi se servir de toute l’amplitude de la pédale et pédaler avec une efficacité accrue. Certains choisissent d’attacher leurs chaussures aux pédales avant la course à des fins de sécurité et de rapidité. Ils enfourchent alors le vélo pieds nus et se glissent dans leurs chaussures une fois montés.
Repérage – lorsqu’on nage en eau libre, il n’y a pas de lignes sous l’eau pour guider les athlètes dans la bonne direction. Ce sont de grandes bouées flottantes qui servent de balises. Les athlètes doivent repérer régulièrement la prochaine bouée avant d’assurer qu’ils nagent dans la bonne direction. Dans l’épreuve de triathlon des Jeux du Canada, la distance entre les bouées varie de 50 à 300 mètres.
Sillonage – le sillonage (ou drafting) est une technique qu’utilisent les athlètes en natation, en cyclisme et en course à pied lorsqu’ils se placent juste à côté ou à l’arrière d’un autre concurrent pour réduire la résistance de l’eau ou de l’air. Le sillonage a un effet plus important à vélo et modifie les stratégies dans cette partie de la course, car les athlètes doivent travailler en groupe. Le sillonage n’est permis que dans certaines courses pour athlètes de niveaux junior et élite certifiés.